Le tabagisme est un facteur de risque de retard de croissance intra-utérin. Il augmente l’incidence de placenta prævia, le décollement prématuré du placenta, ainsi que le risque de souffrance foetale et de mort foetale in utero. La substance responsable de ces effets nocifs n’est pas bien identifiée.

Un seul conseil : pas de tabac

Si vous avez du mal à arrêter, prenez contact avec une consultation d’aide au sevrage tabagique. Il n’est jamais trop tard pour s’arrêter de fumer pendant la grossesse.

A savoir : Parmi les moyens thérapeutiques existants, le traitement nicotinique substitutif (patch, gomme…) est l’une des principales solutions (autorisé par les autorités sanitaires pour les femmes enceintes depuis 1997).
Deux raisons à cela : le passage de la nicotine dans le sang est moins rapide, moins important, plus régulier et plus modulable. En outre, la plus grande partie de la toxicité pour le bébé n’est pas à mettre sur le compte de la nicotine, mais sur celui des quatre mille substances toxiques associées présentes dans la fumée de cigarette.

Tabagisme en France : résultats concernant la mortalité

En 2015, dernière année de mortalité disponible, nous avons estimé que plus de 75 000 décès étaient imputables au tabagisme, ce qui correspond à environ 13% des décès enregistrés en France métropolitaine la même année. Entre 2013 et 2016, le nombre de décès attribuables au tabac dans la population féminine a continué d’augmenter, passant d’environ 17 000 décès en 2013 (6.3% de tous les décès chez la femme) à 19 800 décès en 2016 (6,9% de tous les décès).
(Source : santé publique France – 05/02/2021)

Vous n’êtes pas seule à arrêter de fumer… Et si vous profitiez de votre grossesse pour arrêter la cigarette ?

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  Pour être soutenue et accompagnée, Tabac info Service vous propose une application : votre coach personnalisé et gratuit : on a parfois besoin d’un petit coup de pouce !

• Consulter le document (mars 2021) de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicaments et des produits de santé) : “Je suis enceinte et je fume : ce qu’il faut savoir sur les traitements de substitution nicotinique pendant la grossesse”

Quelques sites pour en savoir plus :
– Tabac-info-service.fr
– 1000 premiers jours

Vous avez la possibilité selon l’établissement où vous avez choisi d’accoucher d’avoir une consultation avec un tabacologue, le plus souvent une sage-femme, si vous souhaitez réduire ou arrêter votre consommation de tabac pendant votre grossesse.
Une affiche a été réalisée sous l’égide de l’IRAT.

… Renseignez-vous à la consultation d’obstétrique de votre maternité.

Quelques coordonnées de consultations de sages-femmes tabacologues :

• A la maternité de la Croix-Rousse (Lyon 4e) :
  Catherine LAVEISSIERE – Tél. 04 72 07 24 24 Contact : catherine.laveissiere@chu-lyon.fr
  Les lundi, mercredi et jeudi (14H00 à 16H30)
  Le vendredi toute la journée
  pour les femmes enceintes et leurs conjoints.

• A la maternité de l’Hôpital Femme Mère Enfant (Bron) :
  Maud-Catherine BARRAL – Tél. : 04 27 85 51 83  (8h30 à 12h15)
  Mme BARRAL rencontre également des patientes en difficulté avec l’alcool.

• Au Centre Hospitalier Lyon Sud (Pierre Bénite) :
  Aline JERMER – Tél. 04 26 73 96 39

• Au Centre Hospitalier Fleyriat (Bourg-en-Bresse) : les lundis, mardis, mercredis et jeudis sur RV
  Tél. 04 74 45 42 87 – Sages-femmes : P.A. MIGEON / A. SAURAT / C. GAUTHIER

• A l’Hopital privé NATECIA (Lyon 8e) :
  Nicole CHAMOUCH – consultations sur place (5e étage) le mardi de 7H00 à 19H00
  Contact : tabacologie.natecia@noalys.com

Prise en charge des substituts nicotiniques

Retrouvez la liste des substituts nicotiniques pris en charge par l’assurance maladie sur le site ameli.fr